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Affichage des articles du mars, 2013

Destination Univers - J.-A Debats et J.-C. Dunyach

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J'ai acheté ce livre pour de mauvaises raisons. Dans la fabuleuse libraire des Utopiales , Laurent Genefort signait. Je n'avais lu que la Mécanique du Talion avec assez de plaisir. J'étais tenté par le double tome d' Omale nouvellement paru, mais j'avais cela faisait un peu cher pour moi. Bref, je suis resté sage puis j'ai vu qu'il avait participé à l'anthologie Destination Univers . Double occasion pour moi, la dédicace et l'achat d'un ouvrage des éditions Griffe d'encre dont j'ai déjà dit tout le bien que j'en pensais. Destination Univers est l'anthologie 2011 du festival Zone Franche, un recueil de nouvelles de space opéra . J'adore le space opéra . Le space opéra ce sont les premières amours des fans de science fiction. On y arrive puis on va voir ailleurs. On découvre d'autres sous-genres : steampunk , uchronies, hard science... Mais rien n'égale la jubilation d'un space opéra ample, ambitieux,

Le seigneur des anneaux (trilogie) - Peter Jackson

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Je n'ai jamais dit que je suivrai l'actualité la plus récente. Je viens de revoir la trilogie, version longue, de Peter Jackson. Je les avais vu avec un enthousiasme débordant il y a presque dix ans. Ce ne sera pas une critique des livres de Tolkien, même si j'en parlerai. Ni non plus une analyse exhaustive visant à épuiser les trois films. Non, une relecture, plutôt un revisionnage. On peut plutôt l'envisager avec la question suivante : alors que Bilbo le Hobbit est sorti à Noël sur les écrans, Le seigneur des anneaux se regarde-t-il aussi bien, 10 ans plus tard, alors que l'effervescence médiatique est retombée ? Les points forts Le casting est indubitablement un des points forts du film. Arrivé tardivement sur le tournage après l'éviction de Stuart Townsend jugé trop jeune (ou trop peu charismatique ?) pour le rôle, Viggo Mortensen (Aragorn) joue à fond et très honnêtement une partition un peu monolithique. Ian McKellen est pour sa part de quasi

Le photographe - Guibert - Lefèvre - Lemercier

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J'ai menti . J'ai dit que personne ne m'offrait de livres. A Noël, Camille et Vincent m'offrent une bande dessinée. Cette année, ce fut Le photographe du trio Lefèvre, Lemercier et Guibert. Cela faisait quelques années que les trois tomes me faisaient de l’œil. Pourtant je ne les empruntai pas en médiathèque, probablement réticent du fait de couleurs de couverture un peu tristes. C'est un peu ridicule, je sais, mais la colorisation est pour moi une part indéniable de l'attrait de la BD (pas la seule, tant s'en faut). L'histoire : Didier est photo-reporter. En plein conflit soviético-afghan, il décide d'accompagner une caravane de MSF. Les trois tomes sont l'histoire, les histoires de sa participation à cette mission. La première impression est de se retrouver au milieu de Tintin au Tibet . L'usage de la ligne claire et la filiation graphique me semblent évidentes. Pourtant, bien loin de l'aventure épique à la Hergé, le

Flashback - Dan Simmons

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Durant les vacances de Noël, je vais au cinéma. On y trouve les films annuels des frères ennemis Pixar/Disney et Dreamworks. Pour la quatrième fois, Peter Jackson propose son Tolkien movie. Et puis il y a des comédies françaises. Aller voir une comédie française au cinéma c'est toujours faire un pari. Acter d'abord l'absence de spectaculaire. Ici point d'effet spéciaux, ok c'est le genre. C'est aussi savoir que l'on ne va pas être surpris. On n'est jamais surpris avec une comédie française : les mêmes acteurs, les mêmes petits numéros, les mêmes faiblesses de scenarii, le même rire convenu somme toute. Aller voir une comédie française, c'est faire un pari, le pari que cela peut valoir le coup, quand même... Je suis allé voir Stars 80 à Noël. Le scénario tient sur un ticket de métro. Les stars ne sont ni les acteurs (Anconina et Timsit rejouent honnêtement la même partition de films en films) ni la manière de les filmer. Les stars ce son

Le passager - Jean-Christope Grangé

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J'ai déjà dit là le peu de bien que je pensais des productions de JC Grangé. Que ce soient les adaptations cinéma avec le ridicule Empire des Loups , de l'improbable Rivières pourpres qui m'a dégouté à tout jamais des films de serial killer après l'ignoble travelling de générique de début ; ou que ce soient les romans qui m'ont laissé plus que perplexe. A la décharge de l'auteur, je ne suis pas un fan de polar et je n'ai pas la fascination des scènes de tortures. Donc les Seven, la série des Hannibal Lecter, tant au cinéma qu'en littérature, les livres de Maxime Chattam, Brigitte Aubert, tout ça très peu pour moi... C'est donc avec plus que des réticences que j'ai entamé la lecture du Passager que ma copine C. m'a mis entre les mains. L'histoire : Matthias Freire est psychiatre à Bordeaux. Une nuit la PJ lui amène un cow-boy amnésique retrouvé dans la gare, à proximité d'un cadavre mutilé en une parodie de mythe grec. Anaï