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Affichage des articles du juillet, 2018

La lune était noire - Michael Connelly

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On avait laissé Bosch aux affres de la psychanalyse ( Le dernier coyotte ). Il repartit ensuite sur une enquête banale, mais bien menée ( Le cadavre dans la Rolls ). Elle le fit voyager à Las Vegas. Et là, on se dit que Connelly est pris de remords de n'avoir fait qu'effleurer le potentiel narratif de la ville de Bugsy Siegel. La lune noire, c'est le moment où elle passe entre deux signes astrologiques. C'est le moment du grain de sable. Celui où le malheur arrive. L'histoire : Cassie Black est en liberté conditionnelle après 6 ans de prison pour le cambriolage d'un casino. Max y était mort. Alors Cassie se tient à carreau et surveille sa fille, de loin. Celle qu'elle a eu de Max, en prison, et qui ne sait pas qu'elle a été adoptée. Mais ses parents adoptifs organisent leur déménagement en Europe. Cassie est alors obligée de replonger pour pouvoir fuir, avec elle. Et la première affaire que lui propose Léo, le frère de Max, la renvoie directement

Le dernier coyote - Michael Connelly

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Les années passent et les mémoires s'effilochent. Les souvenirs s'empilent et s'écrasent. Seules subsistent des certitudes floues. Et les soleils noirs de nos terreurs nocturnes. Pour avoir saboté l'enquête précédente, Harry Bosch a balancé son chef à travers la paroi vitrée du bureau. Mis à pied et sommé d'aller voir la psychologue de l'unité s'il veut retrouver son poste, Bosch doit alors remonter aux sources de sa violence. De sa colère. Et faire face au fantôme qui le hante depuis si longtemps. Celui de la scène primitive. Le meurtre impuni. Celui de Marjorie Lowe, prostituée retrouvée dans une poubelle, en 1961. Sa mère. Cet été c'est #ReReadingConnelly. J'ai tellement conspué l'étiolement de la plume de Connelly ( là  et  là ) que cela m'a donné envie de vérifier si les premiers ouvrages étaient aussi bons que dans mes souvenirs. Les égouts de Los Angeles permettent ainsi de découvrir, dans une enquête lente et un peu ve

Les 7 principes de ceux qui n'en ont pas - Samir Bouadi, Sébastien Dourver

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Sixième participation à Masse Critique, que Babélio et les éditions Pygmalion soient ici remerciés ! Il y a des livres qui méritent d'exister rien que pour leur titre. Ceux qui savent comprendront de Anna Gavalda ou Je suis une légende de Richard Matheson sont du nombre. J'ai adoré celui de Samir Bouadi et Sébastien Dourver,  Les sept principes de ceux qui n'en ont pas : ne laissez plus les bons sentiments vous empêcher de réussir . L'avant-propos du livre est une charge implacable contre l'insupportable gnangnantise des livres de développement personnel. Pire, les auteurs montrent que ceux-ci sont absolument malhonnêtes : leur seul objectif est de ne pas marcher afin de pouvoir continuer à vous vendre les tomes 23 et 24 de la quête du bonheur selon les enseignements d'un quelconque néochaman. D'ailleurs c'est quoi le bonheur ? Un savant mensonge ? mystère... Alors que le pouvoir, ça, ça s'étudie. Et même qu'il leur semble possible d&#